…Mais qu’est ce donc?

En préambule, il faudra entendre « solution » comme une action ou une compétence qui apporte un mieux (ou permet un moins pire !) qui existe déjà dans la vie de la personne, dans le système relationnel concerné.

Un peu d’histoire:

Dans la lignée de l’école Palo Alto[1], La Thérapie Systémique Brève Centrée Solution (TSBCS) est initiée outre atlantique par les travaux du Brief Familly Thérapie Center (BFTC) et structurée en 1982 par Steve de Shazer et Insoo Kim Berg (cofondateurs du BFTC en 1978). En Europe, Luc Isebaert et Marie-Christine Cabié (modèle de Bruges-1990) étoffent cette approche.

Cette approche innovante s’est bâtit sur les concepts de la systémie[2] et du constructionnisme social[3]

En sortant du modèle médical (thérapie=soin) pour ouvrir cette philosophie (approche) et cette pratique à toutes situations, la TSBCS devient l’Approche systémique Centrée Solutions (ACS) ou Approche Centrée Compétences (ACC).

A qui s’adresse l’ACS ?:

l’ACS peut être utilisée dans les milieux professionnels tels que l’industrie, l’enseignement, le médico-social… Les professionnels concernés sont par leurs fonctions, en relation avec d’autres personnes comme par exemple les DRH, directeurs, chefs d’équipes, chefs d’établissements, professeurs, chefs de services, travailleurs sociaux…

Les principaux intérêts de l’ACS:

En passant d’une dynamique tournée vers “pourquoi le problème” à tournée vers “comment faire“, l’énergie est mobilisée sur la construction de réponses acceptables, valorisantes, opérationnelles. une synergie motivante s’installe…

l’ACS permet un accompagnement court et pragmatique.


[1] L’école de Palo Alto est un courant de pensée et de recherche né dans les années 50. Le nom vient de la ville de Palo Alto en Californie (où se situe l’université Stanford) où se sont réunis différents chercheurs aux spécialités variés (médecin, psychiatre, anthropologue, thérapeute, écrivain, professeur de psychologie, psychologue, sociologue). Les apports de ce mouvement sont cités en psychologie, psychosociologie, en sciences de l’information et de la communication ainsi que sur les concepts de la cybernétique et de la théorie des systèmes.

[2] La Systémie est le fruit de rencontres interdisciplinaires et se centre sur l’étude des systèmes vivants. Elle défini un système comme « Un ensemble d’éléments solidaires, en interaction dynamique, organisé en fonction d’un but et dont chacun des éléments ne peut être défini que par rapport aux autres en fonction de sa place dans l’ensemble ». En systémie, l’individu seul ne se conçoit pas. Un individu est toujours en interrelation avec l’environnement et avec d’autres membres d’un groupe dans un contexte déterminé.

[3] Le constructionnisme social est un courant sociologique selon lequel, nous développons une connaissance du monde dans un contexte social (=échanges d’information), et qu’une grande partie de ce que nous percevons comme une réalité dépend d’hypothèses partagées. (= ce que nous tenons pour acquis et que nous croyons être objectif est en fait construit et peut donc changer à mesure que l’environnement change).